lundi 29 novembre 2010

Trafic d'enfants

En regardant la vidéo du message précédent sur les enfants des mines, j'ai eu envi de m'attarder sur un sujet dont ils parlaient vers la fin du vidéo, le trafic d'enfants. En gros, on peut parler de ce phénomène lorsqu'un ou des enfants sont déplacés à l'intérieur ou à l'extérieur des frontières par la force ou la ruse et placés dans des situations où ils sont exploités de diverses façons. Un dépliant de l'Organisation internationale du travail précise le terme trafic comme étant: C'est pourquoi le trafic est une branche du travail des enfants et ne veux pas dire la même chose que celui-ci.



«toute pratique en vertu de laquelle une personne de moins de 18 ans est remise, soit par ses parents, soit par son tuteur à un tiers, contre paiement ou non, en vue de l’exploitation de ladite personne ou de son travail ainsi que tout acte de commerce ou de transport dont ladite personne ferait l’objet».

L'Afrique et l'Asie sont les parties de la Terre ou la traite d'enfants est la plus présente.En effet, en  Chine, on indique qu'entre 30 000 et 60 000 enfants disparaissent chaque année  sans pouvoir indiquer toutefois le pourcentage attribué au trafic humain. En Afrique,
des enquêtes ont actuellement lieu pour démenteler un trafic d'enfants achetés au Bénin et revendus au Congo pour travailler sur des bateaux de pêche. Et ce n'est pas tout, plus près de nous, en Haiti, le problème continue. Dans cet article de février dernier intitulé "Des Américains sont arrêtés pour trafic d'enfants à Port-au-Prince" , on apprend qu'un groupe de dix Américains a apparemment tenté d’enlever 33 enfants haïtiens alors que le chaos règne dans le pays depuis le séisme du 12 janvier. L’organisation non gouvernementale SOS Villages d’enfants assure même que plusieurs de ces enfants âgés de 2 mois à 12 ans ont encore de la famille!!!

C'est aberrant, il devrait faire encore plus attention lorsqu'un ou un groupe d'enfants passent les frontières!

samedi 27 novembre 2010

L'Inde et ses enfants des mines

Dans ce vidéo, on peut voir le quotidien d'enfants mineurs qui doivent, à chaque jour, risquer leur vie dans des ouvertures de grottes très étroites qu'on apelle des ''trous à rats''. En effet, ces enfants sont trompés car ils pensent qu'en allant travailler dans ces mines, ils gagneront un salaire raisonnable mais ceux-ci ne gagnent que 3 Euros pour la journée. Cette somme est tout juste assez grosse pour leur permettre de manger! Vers la fin, on apprend même que l'Inde a abolli certaines lois au sujet du droit des enfants! De plus, le traffic des enfants semble être mêlé à tout ça, c'est donc uen autre bonne raison d'abborder ce sujet dans un de mes prochains messages!



Sur le site de l'UNICEF on dit que l'Inde fait pourtant des efforts pour aller à l'encontre du problème. Selon eux, les nouvelles mesures représentent un pas important en faveur de la protection des droits des enfants dans le pays, mais ce n'est pas assez pour protèger les enfants. Des mesures pour les identifier, les secourir, les placer sous bonne garde, assurer leur retour sécurisé dans leurs familles doivent venir compléter la nouvelle législation. À voir... 

jeudi 18 novembre 2010

Commerce sexuelle des enfants

Le commerce d'enfant est quelque chose qu'il faut surveiller de très près. La situation ne cesse de s'empirer, car ce commerce compte de nombreux clients et certains font même partis des forces de l'ordre. C'est pourquoi la corruption joue un grand rôle dans les obstacles qui empêche ce commerce d'arrêter. Partout dans le monde, des jeunes de moins 18 ans doivent se prostituer, soit par obligation, soit pour subvenir à leur besoin. Voici quelque statistiques venant de ce site qui démontre à quel point ce commerce est grand.

L'industrie de la prostitution enfantine exploite:

Inde 400 000 enfants
Philippines 100 000 enfants
Thaïlande entre 200 000 et 300 000 enfants
Taiwan 100 000 enfants
États-Unis entre 244 000 à 325 000 enfants  
Chine populaire entre 200 000 et 500 000 enfants

Quelque 35 % des prostituées du Cambodge ont moins de 17 ans

Certaines études estiment qu'au cours d'une année, un enfant prostitué vend "ses services sexuels" à 2 000 hommes .

En 2004, plus de 470 000 sites pédo-criminels ont été recensés sur internet,parmi lesquels 12 000 sites se faisant passer pour des sites de jeux d’enfants célèbres (ex : Pokémon ou Disney).

Il y a de quoi avoir mal au coeur!


Après de nombreuses recherches, j'ai découvert qu'il y avait beaucoup d'information à partager à ce sujet et qu'il comportait de nombreuses branches tel que le tourisme sexuel et le trafic d'enfants, lesquelles je vais traiter dans mes prochains messages. Je vais donc terminer celui-ci avec la situation canadienne au sujet de l'exploitation des enfants à des fins sexuels.


Sur le site de l'UNICEF, des informations inquiétantes nous sont exposées. D'après une étude récente de la Gendarmerie royale du Canada, on indique qu’au Canada, le crime organisé se livre activement au trafic de femmes et d’enfants nés au pays, principalement pour le commerce sexuel. Les agences d’aide sociale ont estimé des chiffres, je peut donc rajouter le Canada à la liste...


Canada 16 000 femmes et enfants


On ne peux pas conclure le nombre d'enfants seulement et bien que le chiffre soit minime comparé aux autres pays, cette situation est alarmante.

Une découverte sur le site des Affaires Étrangères et Commerce Internationnal Canada qui me rend un plus fière de mon pays. Sur cette page traitant de l'exploitation sexuelle, on apprend que le Canada fait énormément d'efforts pour éradiquer le problème. 
«Notre position est claire et ferme : l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales est inacceptable. Il s'agit d'une infraction, d'une violation flagrante des droits de l'enfant, que nous ne saurions tolérer.»
- Ethel Blondin-Andrew (secrétaire d'État - Enfance et jeunesse)
Il participe aussi à de nombreux congrès et a particpé a rédiger le Protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant. De plus, en ce qui a trait au mesure plus locales, le Canada aide en fesant de la promotion des droits de l'enfant, de la protection et de l'éducation, et de l'aide aux victimes du commerce sexuel, afin d'offrir aux familles des solutions adaptées.


Continuons!

Omar Khadr

L'histoire d'Omar Khadr m'a beaucoup fait réfléchir sur les conventions pour protèger les jeunes de moins de 18 ans qui ont été enrôlés comme enfant soldat. Il me semble que le Canada, pays développé et industrialisé, devrait montrer l'exemple aux autres pays.

Pour vous mettre un peu en contexte, voici la page qui explique en détail l'histoire de ce jeune Canadien.


Khadr après l'affrontement

En gros, Omar Khadr est un citoyen canadien d'origine pakistanaise, présentement détenu dans le camps de Guantanamo. Il a été capturé en Afghanistan par les forces armées américaines le 27 juillet 2002 après un échange de tirs durant lequel il a tué, avec une grenade, un soldat Américain. Lui-même a été blessé dans l'affrontement. Il avait alors 15 ans. Après avoir plaidé son innocence pendant toutes ces années, Omar Khadr a accepté de plaider coupable (le 25 octobre 2010) à cinq chefs d'accusation : (1) crimes de guerre, (2) meurtre du soldat américain, (3) complot, (4) soutien matériel au terrorisme et (5) espionnage, en échange d'une peine réduite de sept ans de prison plus une année supplémentaire de détention à Guantanamo, les huit années qu'il y a déjà passées ne comptant pas. S'il plaidait innocent, Khadr risquait la prison à vie pour chacun de ces chefs d'accusation. Le 31 octobre 2010, le jury le condamne à 40 ans de prison. Il ne devra en purger que huit, faisant suite à l'entente entre les avocats de Khadr et ceux des États-Unis stipulant qu'il purgerait la peine la plus courte entre les huit ans de détention et la peine du jury.

Voici une vidéo racontant un peu la controverse à son sujet:




Khadr à 15 ans et 24 ans

Ce qui est étonnant, c'est de voir que le Canada passe par dessus des conventions qu'il a signé et qu'il en tient pas ses engagements face à la cause. D'après moi, Omar Khadr devrait avoir le droit d'être rapatrié au pays car il était jeune lorsqu'il a fait le crime et avait été entrainé et obligé à faire ces actions. Sur les vidéos, l ne semble vraiment pas être un terroriste endurci et je crois qu'il a assez payé pour ce qu'il a fait en étant detenu durant ces nombreuses années à Guantanamo en étant torturé et maltraité.

Enfants soldats

Ce sujet méritait un message à lui seul car les enfants soldats est un phénomène qui ne semble pas s'arrêter. Partout dans le monde, des jeunes de moins de 18 ans sont enrôlés dans des forces ou des groupes armés afin de réaliser les tâches les plus attroces. Ce n'est pas seulement les jeunes qui tiennent les fusil qui sont considérés comme enfant soldat, mais bien tout ceux qui sont relié à la milice qui la ''engagé'', comme il est écrit dans cet article sur le site laconscience.com :
L'expression « enfant soldat » désigne toute personne âgée de moins de dix-huit ans qui fait partie de toute force ou groupe armé, régulier ou irrégulier. Les enfants sont plus susceptibles de devenir des enfants soldats s'ils sont pauvres, séparés de leurs familles, déplacés de leurs foyers, s'ils vivent dans une zone de combat, ou s'ils ont un accès restreint ou inexistant à l'éducation.
C'est désolant de voir que plusieurs d'entre eux ont été forcés de détruire, tuer ou torturer. On pourrait même dire qu'ils ont subi un lavage de cerveau. Dans plusieurs sites, on peut retrouver des témoignages d'anciens enfants slodats qui ont été sauvés de leur calvaire comme ceux de B, China ou Mohammed. De nombreux vidéos nous exposent aussi leur réalité troublante. 


Au moins, des conventions ont été établies pour continuer la lutte contre cette injustice. On peut toutes les voir sur cette page du site de l'UNICEF. Par contre, ce n'est pas tous les pays qui y participent comme le démontre cette article qui date seulement de mardi passé qui raconte comment un adolescent de 12 ans armé s'est fait tuer lors d'un bombardement à Bogota.

mardi 16 novembre 2010

Les enfants désertent l'école pour les mines.

À Kamatanda, au Congo, une réalité bien désolante pousse les enfants à abandonner l'école pour aller travailler. La pauvreté est si grande que les parents doivent parfois obliger leurs enfants à venir travailler avec eux pour subvenir au besoin de toute la famille. De plus, il arrive souvent que l'enfant doit effectuer ses tâches dans de très mauvaises conditions. Lorsqu'on sait qu'un enfant de 15 ans est en plein développement et qu'il respire de la poussière de roche à longueur de journée, ça fait réfléchir. Dans ce vidéo, on démontre à quel point le problème est rendu présent. Sur 150 enfants admis à l'école, 50 finissent par quitter pour aller travailler, et souvent, avec l'accord ou l'obligation de leur parent.



Je crois que le Congo ou les association qu'on voit dans le vidéo devrait mettre plus d'efforts sur les subventions remis aux familles. Au Québec, les parents reçoivent de l'argent lorsqu'ils ont enfant à s'occuper. La situation devrait être pareille ici et devrait être justement plus prise en compte vu que le Congo est un pays en voie de développement. Par contre, le fait qu'il sont au courant de la problèmatique et qu'ils établissent des actions pour y remédier démontre qu'ils sont sur une bonne lancée!

Les talibés.

En fouillant un peu à propos des enfants de la rue pour mon message précédent, je suis tombé sur un groupe distinc d'enfants qui se nomment les ''talibés''. Ce terme signifie ''celui qui apprend le coran''. Ces élèves étudient dans les écoles appelées ''Daaras'' qui se retrouvent à proximité des mosquées, des villas dans les grandes villes ou simplement sous un grand arbre dans un village plus campagnard. Par contre, le quotidien de ces enfants n'est pas aussi rose qu'on pourrait le penser. Ce phénomène se fait voir surtout au Sénégal ou dans ses alentours.

Tout débute lorsqu'un parent vient confier son enfant au ''marabout'', le maitre coranique qui enseigne le coran aux jeunes. Contre ses services, les parents doivent lui fournir de la nourriture, de l'argent ou tout autre chose utile.

Malheureusement, cet échange peut parfois être négative. Voici ce qui peut ce passer:

- Les parents sont trop pauvres et l'enfants doit mendier pour pouvoir subvenir lui même è ses besoins en plus de payer avec des vivres ou de l'argent le marabout.

- Ensuite, ce qui est de plus en plus fréquent, c'est de voir un faux maitre coranique ouvrir un Daara simplement pour s'enrichir sur le dos des enfants qu'il fait mendier sans arrêt et dans des conditions déplorables.

Dans ce site dédié aux talibés, on raconte qu'une journée type dans la vie de ces jeunes enfants peut être très difficile :
Ils se lèvent tous les jours avant la prière du matin et vont mendier leur petit déjeuner jusqu’à 9 heures, heure à laquelle certains retournent dans leurs Daaras pour étudier jusqu’à 13h. Puis ils renouvellent leur sortie pour mendier leur déjeuner jusqu’à 15 heures, heure à laquelle certains d’entre eux versent la somme journalière à leurs Marabouts. Il arrive même parfois qu’ils sortent de nuit pour pouvoir compléter leur versement. Ainsi de suite les jours se suivent et se ressemblent.
Voici un vidéo qui vous démontre en image le quotidien d'un talibé.

Heureusement, Le Sénégal n'est pas seul à mener la bataille. Le site web ou j'ai pris toute l'information, talibe.net, est le poste de commande d'une association qui semble livrer une vrai guerre contre la mendicité des enfants. En effet, le CAINT est un organisme qui lutte pour arrêter le phénomène des talibés et semble être sur la bonne voie. Enfin quelque chose d'encourageant!

lundi 15 novembre 2010

Les enfants de la rue.

Les enfants de la rue sont des enfants qui travaillent ou vivent dans les rues. J'ai voulu faire un message spécialement pour eux, car j'ai été extrêmement surprise du nombre d'enfants qui passent leur journée à trainer leurs pieds dans les villes. Sur le site de l'ACDI (Agence canadienne de développement international), le nombre en arrive à 100 millions! La situation doit absolument être prise en main, d'après moi. Voici un peu d'infos pour vous aider à mieux comprendre le phénomène...


Qui sont-ils?

Ces jeunes sont âgés de trois à dix-huit ans. Ils demeurent pour la plupart dans des pays en développement. La plupart des enfants de la rue sont des garçons, mais le nombre de filles tend à augmenter.

Leur famille?

Certains vivent et travaillent dans la rue avec leur famille. D'autres passent la nuit chez leurs parents, mais travaillent de manière autonome pendant la journée. D'autres encore conservent des liens avec leur famille, mais doivent passer la plus grande partie de leur temps dans la rue et ne dorment avec leur famille qu'une nuit de temps à autre. D'autres encore dorment et travaillent toujours dans les rues des grandes villes, sans aucun contact familial. Souvent, ceux-ci se créent souvent une sécurité et reforment une famille avec d'autres enfants.

Ou vivent-il?

 Ils couchent dans des bâtiments abandonnés, sous des ponts, sur le pas des portes ou dans des parcs publics.

Que font-ils?

Ceux qui ont conservé certains liens familiaux passent leur vie dans la rue à vendre des babioles, à cirer des souliers, à mendier, à travailler avec leur famille ou à laver des voitures pour augmenter les revenus de leurs parents. La plupart de ces enfants abandonnent l'école avant la cinquième année. Souvent, les enfants sans famille tentent de gagner leur vie en vendant de petits objets ou en effectuant des travaux manuels. Lorsqu'ils n'ont pas d'autre choix, les enfants, qu'ils entretiennent ou non des liens avec leur famille, assureront leur survie en commettant de menus larcins ou en se tournant vers la prostitution.

La prostitution

Les enfants de la rue se prostituent parce qu'ils ont besoin d'argent, qu'ils cherchent l'attention qu'ils ne reçoivent pas ailleurs, ou parce que leur famille ou leurs relations familiales les y forcent. Ces enfants sont extrêmement vulnérables aux maladies sexuellement transmissibles, y compris au VIH/sida. Ls enfants prostitués sont principalement des filles, mais il y a aussi des garçons.

Les drogues

Près de 90 % des enfants de la rue consomment des substances psychothropes, notamment des médicaments, de l'alcool, des cigarettes, de l'héroïne, du cannabis et des produits industriels facilement accessibles, comme de la colle à chaussures et du diluant pour peintures. Les puissantes émanations de ces inhalants peu coûteux et faciles d'accès affectent la partie du cerveau qui supprime la sensation de faim, de froid et de solitude. Les narcotiques à base de solvants leur permettent d'échapper à la réalité. Toutefois, ces brefs moments d'euphorie ont des répercussions psychologiques et physiques sérieuses pour les enfants : hallucinations, œdème pulmonaire (accumulation liquidienne et enflure des poumons), insuffisance rénale, dommages irréversibles au cerveau et, dans certains cas, mort subite.


Heureusement, le Canada fait beaucoup d'effort pour contrer ce problême, en effet, il a à son actif plusieurs réussites sur le plan international qui sont énumérés au bas de la page du site. Nous avons de quoi être fiers de notre pays!

Le Québec, un exemple à suivre!

Heureusement, après quelques recherches sur les normes du travail chez les enfants au Québec sur le site de la Commission des normes du travail, je suis contente de voir que nous prenons beaucoup de précautions. Les jeunes sont bien protégés et l'emphase est mise sur l'éducation. En effet, les employeurs doivent respecter de règlements strictes par rapport à l'âge et à la fréquentation scolaire de l'enfant. Voici un tableau résumant les normes :



La principale raison des normes du Québec sont à cause de la fréquentation scolaire obligatoire. J'espère que d'autres pays ou régions prendront exemple sur nou, car nous sommes sur la bonne voie!

jeudi 11 novembre 2010

La Grande-Bretagne, des efforts SVP!

Après avoir vu les normes de travail pas vraiment définies de la Grande-Bretagne dans le tableau de mon dernier message, j'ai voulu en savoir un peu plus. Malgré le fait que ce pays soit bien industrialisé, il cache plusieurs lacunes au sujet du travail des enfants. Voici quelques articles qui démontre que ce pays d'Europe devrait penser à faire des efforts pour remédier à ce problême.

Tout d'abord, dans cet article sur site d'arte.tv nommé ''Travail des enfants : que fait l’Europe ?'', la Grane-Bretagne est clairement pointé du doigt:

ZOOM DE LA SEMAINE : travail des enfants, que fait l’Europe ?
Nous fêtons cette année le 20e anniversaire de la signature de la Convention Internationale des Droits des Enfants. Tous les pays de l’Union l’ont ratifiée et pourtant, un des points les plus importants, l’interdiction du travail des enfants n’est toujours pas résolu.  En ce domaine, la Grande-Bretagne et le Portugal font figure de derniers de la classe. Un peu partout en Europe, les enfants font des travaux saisonniers. Mais un phénomène nouveau apparaît : l’arrivée en Europe de petits clandestins, en errance et prêts à tout pour travailler.

Dans celui-ci, suffit de lire le titre pour être troublé. Grande-Bretagne : une “armée invisible” d’enfants esclaves africains. Dans cet article trouvé sur mondialisation.ca et datant de 2007, on apprend que la Grande Bretagne est la cible de trafic d'enfant pour l'esclavage. Il y a même une petite entrevue d'une ancienne esclave volée à sa famille au Nigéria.

Malheureusement, ce problême perdure, comme le montre cette article parue en 2009, sur le site de l'UNICEF. Encore ici, une entrevue avec une jeune Africaine, Margaret, qui a subi l'esclavage après avoir été pris à sa famille contre des promesses d'éducation et vie meilleure.

Des centaines d’enfants africains réduits en esclavage vivent en Grande-Bretagne, selon des militants des droits humains. Ils ont été emmenés dans le pays sous de fausses identités après que les trafiquants aient trompé leurs familles en faisant miroiter des promesses d’éducation et un meilleur avenir pour eux.

Bref, ces trouvailles sont bien désolantes. Le Royaume-Uni devrait vraiment faire des efforts en établissant des lois et en ayant un contrôle beaucoup plus rigoureux quand des enfants immigrés arrivent au pays!

mercredi 10 novembre 2010

Quelques normes européennes en tableau...

J'ai trouvé ce tableau qui permet d'illustrer de façon très claire les normes sur le travail des enfants dans plusieurs pays d'Europe. Le site ou j'ai pris ce tableau montre aussi d'autre statistiques européennes sur le travail des enfants. Il est un peu enfantin mais à l'avantage d'être complet et extrêmement facile à comprendre.

Je vous reviens avec les normes pour le Québec sous peu afin de voir les différences!

Pour avoir des statistiques à ce sujet sur une multitudes d'autres pays à travers le monde, cette section du site web de l'OIT (Organisation Internationale du Travail) regorge d'infos.


PaysAge d'admission
au travail
Durée maximum
du travail
Travail
de nuit
Repos
hebdomadaires
Repos quotidiens
Temps de pause
par jour
Directive
européenne


15 ans(sauf
exceptions)


8h. par jour 40 h. par semaine(exceptions
réglementées)


interdit de 22h. à 6h. ou de 23h. à 17h.
(
exceptions
autorisées)


 2 jours consécutifs incluant le dimanche, mais pas moins
de 36h. maximum
 12h.
(sauf exceptions dûment
réglementées)


30 mn après 4h30 de travail
Belgique

16 ans


Pas de dispositions particulières 10h. de travail par jour pour tous les travailleurs


interdit de 20h. à 6h. Dérogations possibles jusqu'à 23h. ou à partir de 5h.


 Repos le dimanche ainsi que les jours fériés
 12h. par jour


30 mn après 4h30 de travail. 1h. après 6h. de travail
Danemark

15 ans


Dans la plupart des cas limite fixée à 10h. par jour


Interdit de 20h. à 6h. Quelques exceptions pour le travail jusqu'à 22h.


 36h. consécutives incluant le dimanche chaque semaine
 12h. par jour


pas de dispositions spéciales
France
(*) voir ci-dessous


16 ans
(15 ans pour
 les apprentis)
7h. par jour
35h. par semaine


Interdit de 20h. à 6h. Quelques exceptions dûment réglementées


 24h. par semaine
 14h. par jour


possibilité d'une pause de 30 mn après 4h30 de travail
Allemagne

Variable en
fonction des "Landers".
En général
16 ans quelquefois
15 ans


8h. par jour
40h. par semaine. Quelques dépassements possibles strictement limités


Interdit de 20h. à 6h. Quelques exceptions jusqu'à 23h. et à partir de 5h.


 repos le samedi et dimanche sauf rares exceptions.
 12h. par jour


30 mn. après 4h30 de travail. 1h. après 6h. de travail
Grèce

15 ans


Si poursuite des études, obligation d'un temps libre de 2h. entre le travail scolaire et non scolaire. Les artistes ou travailleurs assimilés font l'objet de règles spéciales. Les heures supplémentaires sont interdites.


Interdit de 20h. à 6h.


 Travail interdit le dimanche (pour les moins de 16 ans)
 Repos de 12h. par jour


pas de dispositions spéciales
République
d'Irlande


16 ans


9h. par jour
45h. par semaine


Interdit de 22h. à 6h ou de 20h. à 6h. dans l'industrie


 24h. par semaine
 12h. par jour


30 mn. après 5h. de travail
Italie

15 ans
(14 ans à titre exceptionnel)


8h. par jour (4h. en cas de transport de charges). 40h. par semaine. heures supplémentaires interdites
39h. par semaine


Interdit de 22h. à 6h plus 4h. Ou de 22h. à 5h. plus 4h.


 24h. incluant le dimanche (dérogations possibles).
 12h. par jour


1h. après 4h30 de travail (dérogations possibles par voie de conventions collectives)
Luxembourg

15 ans


8h. par jour
40h. par semaine (heures supplémentaires interdites sauf dérogation dûment réglementée)


Interdit de 20h. à 6h. Dérogations possibles jusqu'à 23h.


 44h. consécutives incluant le dimanche (dérogations possibles pour le travail du dimanche)
 12h. par jour


au moins 15 mn. après 4h. de travail
Pays Bas

16 ans


8h. par jour
40h. par semaine


Interdit de 18h. à 7h. Quelques exceptions pour travailler jusqu'à 23h.


 2 périodes de 36h. incluant soit le samedi, soit le dimanche
 12h. par jour


30mn. après 4h30 de travail
Portugal

16 ans
(depuis 1997).
exception-
nellement
14 ans pour
ceux qui
ont terminé leur scolarité


pas de dispositions particulières sauf pour les apprentis. Les conventions collectives doivent contenir des dispositions réduisant le temps de travail pour les moins de 18 ans. Heures supplémentaires interdites.


Interdit pour les moins de 16 ans de 20h. à 7h. Possibilité du travail de nuit pour les 16-17 ans en cas d'urgence


 pas de dispositions spéciales. 2 jours par semaine pour la plupart des travailleurs
 repos quotidien mais pas de dispositions statutaires


pas de dispositions spéciales. 1h. à 2h. de pause après 5h. de travail en continu (disposition applicable à tous les travailleurs)
Espagne

16 ans


pas de dispositions particulières. En général le travail est limité à 8h. par jour ou 40h. par semaine. Heures supplémentaires interdites


Interdit de 22h. à 6h.


 2 jours dont le dimanche
 12h. par jour


30 mn. après 4h30 de travail
Royaume Uni

16 ans


pas de limites réglementaires. Limites fixées par conventions collectives


pas de dispositions réglementaires


 pas de dispositions réglementaire.
Par conventions collectives ou contrats individuels
 12h. par jour


pas de dispositions réglementaire.
Par conventions collectives ou contrats individuels



Le Royaume-Uni ne semble pas trop inquiet au sujet de l'exploitation. Aucune mesure n'est mise sur pied! Je suis curieuse de voir plus de statistiques au sujet de ce pays pourtant bien développé... À suivre!

La réalité au ciné

Pour les cinéphiles parmi vous, voici une liste de films et documentaires qui reflètent bien la réalité des enfants travailleurs :

Films


Slumdog Millionaire (2008) s'intéresse à plusieurs troubles de la jeunesse indienne dans les quartiers les plus pauvres.

 



 Johnny Mad Dog (2007)  un pays livré aux milices des enfants-soldats, le destin d'un petit garçon et d'une petite fille est mis en jeu.






Blood Diamond (2006) une journaliste américaine aident un pêcheur à retrouver son fils enlevé par le chef d'un groupe de dangereux rebelles.




                        


 Documentaires

  • Le travail des enfants par Marc Hélary (2009)  L'exploitation enfantine est expliquée à travers le témoignage d'enfants travailleurs.
  • Los Herederos, au coeur du travail des enfants par Eugenio Polgovsky (2009) Le labeur auquel sont confrontés les enfants dès le plus jeune âge dans les campagnes mexicaines.


Si vous restez sur votre faim, ne vous inquietez pas car plusieurs vidéos interessants suivront sans doute dans mes prochaines publiations ;)




EMDH : Un site web où on peut s'informer et AGIR

J'ai découvert le site web de l'EMDH (Enfant du Monde/Droit de l'Homme) et j'ai été agréablement surprise du contenu qui est très complet. Tout d'abord, on peut accèder à l'actualité politique en ce qui a trait au progrès de la cause de la protection des enfants. Ensuite, pour ceux qui désire s'instruire un peu plus, il y a l'historique de la situation des enfants et même une copie de la convention internationale des droits de l'enfant.

Pour les personnes d'actions, il est très facile de contribuer à la cause en posant des gestes concrets. Dans la section ''Comment agir?'', l'association nous donnes plusieurs possibilités : adhérer en fournissant une aide financière, devenir partenaire, joindre l'équipe pour devenir stagiaire, bénévole ou salarié, rejoindre ou créer un comité local et finalement, organiser une formation.Malheureusement, les missions internationales ont été arrêtées pour cause de manque de fonds mais il est possible de voir les activitées antérieur ainsi que les manifestations et autres.

Je vais certainement beaucoup me servir de ce site pour vous en apprendre davantage sur le problême, car il est a mon avis une excellente source d'information!

Du progrès en Chine !

Le 8 décembre 2009, le Centre Chinois sur le travail social des Enfants a été créé en Chine. Dans cet article, on explique que la Chine doit redoubler d'effort pour apporter une protection adéquate aux enfants car de nouveaux groupes plus vulnérables commencent à se faire remarquer des experts. En effet, comme le dit Li Liguo, vice-ministre du MAC (ministère chinois des Affaires civiles), : ''De nouveaux groupes vulnérables d'enfants sont apparus, comme les enfants victimes de trafic, les enfants d'ouvriers migrants abandonnés, les enfants issus de familles monoparentales et les enfants affectés par le VIH/SIDA.'' Leur but est avant tout de protéger les enfants a risque contre l'exploitation, mais aussi des violences, des abus et de la négligence.


C'est encourageant de voir que la situation de n'arrète pas là puisque le 4 novembre dernier a eu lieu une autre réunion établie par la Chine qui porte aussi sur la protection des enfants. Cette fois, plusieurs pays étaient au rendez-vous!