lundi 29 novembre 2010

Trafic d'enfants

En regardant la vidéo du message précédent sur les enfants des mines, j'ai eu envi de m'attarder sur un sujet dont ils parlaient vers la fin du vidéo, le trafic d'enfants. En gros, on peut parler de ce phénomène lorsqu'un ou des enfants sont déplacés à l'intérieur ou à l'extérieur des frontières par la force ou la ruse et placés dans des situations où ils sont exploités de diverses façons. Un dépliant de l'Organisation internationale du travail précise le terme trafic comme étant: C'est pourquoi le trafic est une branche du travail des enfants et ne veux pas dire la même chose que celui-ci.



«toute pratique en vertu de laquelle une personne de moins de 18 ans est remise, soit par ses parents, soit par son tuteur à un tiers, contre paiement ou non, en vue de l’exploitation de ladite personne ou de son travail ainsi que tout acte de commerce ou de transport dont ladite personne ferait l’objet».

L'Afrique et l'Asie sont les parties de la Terre ou la traite d'enfants est la plus présente.En effet, en  Chine, on indique qu'entre 30 000 et 60 000 enfants disparaissent chaque année  sans pouvoir indiquer toutefois le pourcentage attribué au trafic humain. En Afrique,
des enquêtes ont actuellement lieu pour démenteler un trafic d'enfants achetés au Bénin et revendus au Congo pour travailler sur des bateaux de pêche. Et ce n'est pas tout, plus près de nous, en Haiti, le problème continue. Dans cet article de février dernier intitulé "Des Américains sont arrêtés pour trafic d'enfants à Port-au-Prince" , on apprend qu'un groupe de dix Américains a apparemment tenté d’enlever 33 enfants haïtiens alors que le chaos règne dans le pays depuis le séisme du 12 janvier. L’organisation non gouvernementale SOS Villages d’enfants assure même que plusieurs de ces enfants âgés de 2 mois à 12 ans ont encore de la famille!!!

C'est aberrant, il devrait faire encore plus attention lorsqu'un ou un groupe d'enfants passent les frontières!

samedi 27 novembre 2010

L'Inde et ses enfants des mines

Dans ce vidéo, on peut voir le quotidien d'enfants mineurs qui doivent, à chaque jour, risquer leur vie dans des ouvertures de grottes très étroites qu'on apelle des ''trous à rats''. En effet, ces enfants sont trompés car ils pensent qu'en allant travailler dans ces mines, ils gagneront un salaire raisonnable mais ceux-ci ne gagnent que 3 Euros pour la journée. Cette somme est tout juste assez grosse pour leur permettre de manger! Vers la fin, on apprend même que l'Inde a abolli certaines lois au sujet du droit des enfants! De plus, le traffic des enfants semble être mêlé à tout ça, c'est donc uen autre bonne raison d'abborder ce sujet dans un de mes prochains messages!



Sur le site de l'UNICEF on dit que l'Inde fait pourtant des efforts pour aller à l'encontre du problème. Selon eux, les nouvelles mesures représentent un pas important en faveur de la protection des droits des enfants dans le pays, mais ce n'est pas assez pour protèger les enfants. Des mesures pour les identifier, les secourir, les placer sous bonne garde, assurer leur retour sécurisé dans leurs familles doivent venir compléter la nouvelle législation. À voir... 

jeudi 18 novembre 2010

Commerce sexuelle des enfants

Le commerce d'enfant est quelque chose qu'il faut surveiller de très près. La situation ne cesse de s'empirer, car ce commerce compte de nombreux clients et certains font même partis des forces de l'ordre. C'est pourquoi la corruption joue un grand rôle dans les obstacles qui empêche ce commerce d'arrêter. Partout dans le monde, des jeunes de moins 18 ans doivent se prostituer, soit par obligation, soit pour subvenir à leur besoin. Voici quelque statistiques venant de ce site qui démontre à quel point ce commerce est grand.

L'industrie de la prostitution enfantine exploite:

Inde 400 000 enfants
Philippines 100 000 enfants
Thaïlande entre 200 000 et 300 000 enfants
Taiwan 100 000 enfants
États-Unis entre 244 000 à 325 000 enfants  
Chine populaire entre 200 000 et 500 000 enfants

Quelque 35 % des prostituées du Cambodge ont moins de 17 ans

Certaines études estiment qu'au cours d'une année, un enfant prostitué vend "ses services sexuels" à 2 000 hommes .

En 2004, plus de 470 000 sites pédo-criminels ont été recensés sur internet,parmi lesquels 12 000 sites se faisant passer pour des sites de jeux d’enfants célèbres (ex : Pokémon ou Disney).

Il y a de quoi avoir mal au coeur!


Après de nombreuses recherches, j'ai découvert qu'il y avait beaucoup d'information à partager à ce sujet et qu'il comportait de nombreuses branches tel que le tourisme sexuel et le trafic d'enfants, lesquelles je vais traiter dans mes prochains messages. Je vais donc terminer celui-ci avec la situation canadienne au sujet de l'exploitation des enfants à des fins sexuels.


Sur le site de l'UNICEF, des informations inquiétantes nous sont exposées. D'après une étude récente de la Gendarmerie royale du Canada, on indique qu’au Canada, le crime organisé se livre activement au trafic de femmes et d’enfants nés au pays, principalement pour le commerce sexuel. Les agences d’aide sociale ont estimé des chiffres, je peut donc rajouter le Canada à la liste...


Canada 16 000 femmes et enfants


On ne peux pas conclure le nombre d'enfants seulement et bien que le chiffre soit minime comparé aux autres pays, cette situation est alarmante.

Une découverte sur le site des Affaires Étrangères et Commerce Internationnal Canada qui me rend un plus fière de mon pays. Sur cette page traitant de l'exploitation sexuelle, on apprend que le Canada fait énormément d'efforts pour éradiquer le problème. 
«Notre position est claire et ferme : l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales est inacceptable. Il s'agit d'une infraction, d'une violation flagrante des droits de l'enfant, que nous ne saurions tolérer.»
- Ethel Blondin-Andrew (secrétaire d'État - Enfance et jeunesse)
Il participe aussi à de nombreux congrès et a particpé a rédiger le Protocole facultatif se rapportant à la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant. De plus, en ce qui a trait au mesure plus locales, le Canada aide en fesant de la promotion des droits de l'enfant, de la protection et de l'éducation, et de l'aide aux victimes du commerce sexuel, afin d'offrir aux familles des solutions adaptées.


Continuons!

Omar Khadr

L'histoire d'Omar Khadr m'a beaucoup fait réfléchir sur les conventions pour protèger les jeunes de moins de 18 ans qui ont été enrôlés comme enfant soldat. Il me semble que le Canada, pays développé et industrialisé, devrait montrer l'exemple aux autres pays.

Pour vous mettre un peu en contexte, voici la page qui explique en détail l'histoire de ce jeune Canadien.


Khadr après l'affrontement

En gros, Omar Khadr est un citoyen canadien d'origine pakistanaise, présentement détenu dans le camps de Guantanamo. Il a été capturé en Afghanistan par les forces armées américaines le 27 juillet 2002 après un échange de tirs durant lequel il a tué, avec une grenade, un soldat Américain. Lui-même a été blessé dans l'affrontement. Il avait alors 15 ans. Après avoir plaidé son innocence pendant toutes ces années, Omar Khadr a accepté de plaider coupable (le 25 octobre 2010) à cinq chefs d'accusation : (1) crimes de guerre, (2) meurtre du soldat américain, (3) complot, (4) soutien matériel au terrorisme et (5) espionnage, en échange d'une peine réduite de sept ans de prison plus une année supplémentaire de détention à Guantanamo, les huit années qu'il y a déjà passées ne comptant pas. S'il plaidait innocent, Khadr risquait la prison à vie pour chacun de ces chefs d'accusation. Le 31 octobre 2010, le jury le condamne à 40 ans de prison. Il ne devra en purger que huit, faisant suite à l'entente entre les avocats de Khadr et ceux des États-Unis stipulant qu'il purgerait la peine la plus courte entre les huit ans de détention et la peine du jury.

Voici une vidéo racontant un peu la controverse à son sujet:




Khadr à 15 ans et 24 ans

Ce qui est étonnant, c'est de voir que le Canada passe par dessus des conventions qu'il a signé et qu'il en tient pas ses engagements face à la cause. D'après moi, Omar Khadr devrait avoir le droit d'être rapatrié au pays car il était jeune lorsqu'il a fait le crime et avait été entrainé et obligé à faire ces actions. Sur les vidéos, l ne semble vraiment pas être un terroriste endurci et je crois qu'il a assez payé pour ce qu'il a fait en étant detenu durant ces nombreuses années à Guantanamo en étant torturé et maltraité.

Enfants soldats

Ce sujet méritait un message à lui seul car les enfants soldats est un phénomène qui ne semble pas s'arrêter. Partout dans le monde, des jeunes de moins de 18 ans sont enrôlés dans des forces ou des groupes armés afin de réaliser les tâches les plus attroces. Ce n'est pas seulement les jeunes qui tiennent les fusil qui sont considérés comme enfant soldat, mais bien tout ceux qui sont relié à la milice qui la ''engagé'', comme il est écrit dans cet article sur le site laconscience.com :
L'expression « enfant soldat » désigne toute personne âgée de moins de dix-huit ans qui fait partie de toute force ou groupe armé, régulier ou irrégulier. Les enfants sont plus susceptibles de devenir des enfants soldats s'ils sont pauvres, séparés de leurs familles, déplacés de leurs foyers, s'ils vivent dans une zone de combat, ou s'ils ont un accès restreint ou inexistant à l'éducation.
C'est désolant de voir que plusieurs d'entre eux ont été forcés de détruire, tuer ou torturer. On pourrait même dire qu'ils ont subi un lavage de cerveau. Dans plusieurs sites, on peut retrouver des témoignages d'anciens enfants slodats qui ont été sauvés de leur calvaire comme ceux de B, China ou Mohammed. De nombreux vidéos nous exposent aussi leur réalité troublante. 


Au moins, des conventions ont été établies pour continuer la lutte contre cette injustice. On peut toutes les voir sur cette page du site de l'UNICEF. Par contre, ce n'est pas tous les pays qui y participent comme le démontre cette article qui date seulement de mardi passé qui raconte comment un adolescent de 12 ans armé s'est fait tuer lors d'un bombardement à Bogota.

mardi 16 novembre 2010

Les enfants désertent l'école pour les mines.

À Kamatanda, au Congo, une réalité bien désolante pousse les enfants à abandonner l'école pour aller travailler. La pauvreté est si grande que les parents doivent parfois obliger leurs enfants à venir travailler avec eux pour subvenir au besoin de toute la famille. De plus, il arrive souvent que l'enfant doit effectuer ses tâches dans de très mauvaises conditions. Lorsqu'on sait qu'un enfant de 15 ans est en plein développement et qu'il respire de la poussière de roche à longueur de journée, ça fait réfléchir. Dans ce vidéo, on démontre à quel point le problème est rendu présent. Sur 150 enfants admis à l'école, 50 finissent par quitter pour aller travailler, et souvent, avec l'accord ou l'obligation de leur parent.



Je crois que le Congo ou les association qu'on voit dans le vidéo devrait mettre plus d'efforts sur les subventions remis aux familles. Au Québec, les parents reçoivent de l'argent lorsqu'ils ont enfant à s'occuper. La situation devrait être pareille ici et devrait être justement plus prise en compte vu que le Congo est un pays en voie de développement. Par contre, le fait qu'il sont au courant de la problèmatique et qu'ils établissent des actions pour y remédier démontre qu'ils sont sur une bonne lancée!

Les talibés.

En fouillant un peu à propos des enfants de la rue pour mon message précédent, je suis tombé sur un groupe distinc d'enfants qui se nomment les ''talibés''. Ce terme signifie ''celui qui apprend le coran''. Ces élèves étudient dans les écoles appelées ''Daaras'' qui se retrouvent à proximité des mosquées, des villas dans les grandes villes ou simplement sous un grand arbre dans un village plus campagnard. Par contre, le quotidien de ces enfants n'est pas aussi rose qu'on pourrait le penser. Ce phénomène se fait voir surtout au Sénégal ou dans ses alentours.

Tout débute lorsqu'un parent vient confier son enfant au ''marabout'', le maitre coranique qui enseigne le coran aux jeunes. Contre ses services, les parents doivent lui fournir de la nourriture, de l'argent ou tout autre chose utile.

Malheureusement, cet échange peut parfois être négative. Voici ce qui peut ce passer:

- Les parents sont trop pauvres et l'enfants doit mendier pour pouvoir subvenir lui même è ses besoins en plus de payer avec des vivres ou de l'argent le marabout.

- Ensuite, ce qui est de plus en plus fréquent, c'est de voir un faux maitre coranique ouvrir un Daara simplement pour s'enrichir sur le dos des enfants qu'il fait mendier sans arrêt et dans des conditions déplorables.

Dans ce site dédié aux talibés, on raconte qu'une journée type dans la vie de ces jeunes enfants peut être très difficile :
Ils se lèvent tous les jours avant la prière du matin et vont mendier leur petit déjeuner jusqu’à 9 heures, heure à laquelle certains retournent dans leurs Daaras pour étudier jusqu’à 13h. Puis ils renouvellent leur sortie pour mendier leur déjeuner jusqu’à 15 heures, heure à laquelle certains d’entre eux versent la somme journalière à leurs Marabouts. Il arrive même parfois qu’ils sortent de nuit pour pouvoir compléter leur versement. Ainsi de suite les jours se suivent et se ressemblent.
Voici un vidéo qui vous démontre en image le quotidien d'un talibé.

Heureusement, Le Sénégal n'est pas seul à mener la bataille. Le site web ou j'ai pris toute l'information, talibe.net, est le poste de commande d'une association qui semble livrer une vrai guerre contre la mendicité des enfants. En effet, le CAINT est un organisme qui lutte pour arrêter le phénomène des talibés et semble être sur la bonne voie. Enfin quelque chose d'encourageant!